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RESERVOIR, un drôle d’oiseau dans la basse cour

RESERVOIR, un drôle d'oiseau dans la basse cour

RESERVOIR fait voler en éclats les conventions avec un nouveau bracelet en plumes. La jeune maison française rend un discret hommage à son emblème en proposant un bracelet unique, tressé à la main en plumes de coq.

Cette originalité née de la rencontre de François Moreau – à la tête de RESERVOIR et de Maxime Leroy – artisan plumassier, est à la croisée de la Haute Couture et de la Haute Horlogerie. Ce dernier, un habitué des podiums et des plateaux, multiplie les 

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collaborations avec les grands noms du secteur. Chanel, Givenchy Louis Vuitton ou encore Jean-Paul Gauthier ont ainsi fait appel à ses services. Ce dernier est un artisan plumassier qui travaille dans les milieux de la Haute Couture de la décoration et du cinéma. Par ailleurs, il compte à son palmarès des collaborations avec les plus grands du secteur, CHANEL, Givenchy, Louis Vuitton ou encore Jean Paul Gaultier.

Pour François Moreau, « Maxime revendique le fait de mettre de la plume partout, y compris sur le tableau de bord de son cabriolet Autobianchi des années 50 ! Il possède un sens esthétique incroyable. Cela nous a tout de suite séduits parce que la création française est au cœur de RESERVOIR, au même titre que le Swiss Made. »

RESERVOIR, un drôle d’oiseau dans la basse cour

Les plumes proviennent pour la plupart du collet du coq. Les animaux ne sont ni tués, ni blessés. « J’utilise essentiellement des plumes de mue – d’oiseaux non protégés – récupérées auprès d’éleveurs sélectionnés avec rigueur », souligne Maxime Leroy.

Dans un premier temps, les plumes sont triées et sélectionnées selon leur qualité, leur largeur et leurs couleurs. Leur largeur, leurs couleurs et leurs nuances sont les principaux critères de sélection. La gamme de couleurs disponibles oscille entre la tangerine, le vert, l’outremer ou le noir mat.

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Les plumes sont par ensuite encollées et séchées. L’artisan les calibre et les tresse dans les ateliers parisiens M.M MARCEAU. Puis, il découpe l’élément tressé selon le gabarit du bracelet, en fonction de la longueur et de la largeur souhaitées.

L’élément tressé est alors assemblé sur du cuir de veau puis subit l’ensemble des opérations de finition de bichonnage. Enfin, les tranches du bracelet sont imbibées d’une cire pour finaliser l’objet. Il faut compter une dizaine d’heures de travail par bracelet.

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