Pièce unique, cadran fait-main, lettres gravées… La vente de ce garde-temps a marqué l’histoire d’un nouveau record, dont la maison de vente aux enchères Bonhams a été le premier témoin. Estimée entre 12.000€ et 18.000€, la montre historique de Picasso a trouvé preneur à près de 20 fois son estimation ! Achetée 219 050€, la vente de cette montre insolite est un véritable évènement pour le monde de l’horlogerie d’aujourd’hui. Explications avec Daniel Gérard.
Picasso, féru de haute horlogerie
Véritable figure du patrimoine culturel et artistique occidental, l’artiste de génie était également connu pour sa large collection de garde-temps. Passionné d’horlogerie et de mécanique, les manufactures les plus prestigieuses de l’époque l’attirent. Parmi ses nombreuses possessions, on retrouve une ribambelle de garde-temps, tous plus complexes et prestigieux les uns que les autres. Sa passion : l’émotion que l’on retrouve dans l’objet qu’est la montre, alliée à sa technicité. Proche d’un être animé, le garde-temps est aussi pour Picasso un véritable compagnon au quotidien, bien plus qu’un simple accessoire.
Une vente aux enchère passionnée
Le 20 mai dernier, à l’occasion de la vente aux enchères Bonhams, l’hôtel Park Hyatt a érigé en vedette la montre-bracelet phare du célèbre peintre espagnol, manufacturée Michael Z. Berger.
Photographiée plusieurs fois au poignet du célèbre cubiste, la montre a par la suite accaparé l’attention des plus fervents collectionneurs.
Cette vente aux enchères, qui a tenu en haleine le monde entier, a aussi déchaîné les passions tant sur internet que par téléphone. Elle s’est soldée par une offre iconique à 219 050€, ainsi qu’une salve d’applaudissements exceptionnelle dans la salle de vente Bonhams.
Une montre chargée d’histoire
La sculptrice grecque Lela Kanellopoulou, qu’il surnommait « La Belle Hélène » en référence à sa beauté, son passé d’archéologue et sa nationalité grecque, était la grande amie et complice du peintre contemporain. D’après le vendeur, l’un des proches de Lela Kanellopoulou, l’auteur du célèbre Guernica aurait d’emblée retiré cette pépite horlogère de son poignet pour en faire présent à la Belle Hélène.
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